Kasaï Central : le conseil provincial de femmes dévoile les activités réalisées tout au long du mois de Mars.
Kananga, le 04 avril 2023
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C’est ce mardi 4 avril 2023 que le mois de la femme a été officiellement clôturé à Kananga. Organisée par la division provinciale du genre famille et enfant en partenariat avec le ministère de tutelle, la cérémonie de clôture intervient dans la salle de réunion de Motel 12 maisons.
A l’occasion, des intervenants ont insisté sur l’autonomisation de la femme via l’utilisation du numérique et ont sensibilisé sur la lutte contre toutes formes de violences sexuelles et celles basées sur le genre. Chantal Ndaye cheffe de la division provinciale du Genre par exemple estime que la lutte pour la promotion et le respect des droits de la femme ainsi que de la jeune fille en RDC est encore longue. Ainsi, elle sollicite l’implication de tous.
Il est à noter que, malgré les efforts réalisés par le gouvernement et ses partenaires, des disparités demeurent encore entre les hommes et les femmes y compris la discrimination, les pratiques coutumières néfastes et des violences basées sur le genre, a-t-elle dit.
Des diverses activités ont été menées au cours du mois de mars par plusieurs structures de lutte pour le respect des droits des femmes sur entre autres thématiques : l’égalité de chance, l’autonomisation, liberté d’accéder aux informations. Dans un rapport synthèse présenté ce jour, la représentante du Ministre provinciale du genre, famille et enfant a dévoilé entre autres, l’organisation d’un culte œcuménique pour le retour de la paix à l’EST de la RDC et l’insécurité au Kasaï Central ; des sensibilisations sur le thème de l’année et cela à travers des conférences débats, des ateliers de renforcement des capacités en faveur des acteurs de lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre, VBGs, l’utilisation rationnelle du numérique, concours de élèves filles sur les abus et l’exploitation sexuelle, EAS, et tant d’autres.
Pour la représentante de l’UNFPA, un des partenaires potentiels en matières des VBGs, le vrai développement d’un pays ou d’une entité ne peut se faire que si les femmes et les filles sont impliquées. Selon Angélique Dikume, les femmes et les filles sont essentielles pour construire un avenir juste. Plus elles seront impliquées dans la création de nouvelles technologies, moins elles seront vulnérables et plus la société en tirera profit, a t elle renchérit.
Alexandre M✍️
